musique liturgique : recommandations


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Benoît XVI et la Musique Sacrée


Benoît XVI demande que les évêques encouragent l’étude sur le rapport entre musique et liturgie, en veillant aux modalités d’application de la mélodie sacrée et en particulier sur les innovations.

Telle est la recommandation de Benoît XVI dans son message pour la Journée d’étude et de musique sacrée qui a eu lieu au Vatican, à l’initiative de la congrégation pour le Culte divin et la discipline des sacrements.

La musique sacrée se présente essentiellement comme partie intégrante de la Liturgie, ayant comme fin « la gloire de Dieu et la sanctification des fidèles » (Concile Œcuménique Vatican II, Constitution sur la Liturgie, « Sacrosanctum Concilium », 120 ). En cela, la musique sacrée se situe au sein d’une tradition vivante, qui plonge ses racines jusque dans les premières communautés chrétiennes, invitées par l’Apôtre Paul « à chanter à Dieu de tout leur cœur et avec gratitude des psaumes, des hymnes et des cantiques spirituels » (Col 3, 16 ; cf Eph 5, 19).

Mais pour que la musique sacrée puisse vraiment être appelée ainsi, elle doit trouver des caractéristiques bien précisées dans les textes du magistère pontifical. Elle doit exprimer avant tout la sainteté, c’est-à-dire posséder le sens de la prière, et être ainsi à la fois un moyen d’élévation de l’esprit vers Dieu, et une aide pour les fidèles dans la « participation active aux saints mystères et à la prière publique et solennelle de l’Eglise (« Tra le Sollecitudini », préambule); elle doit s’inspirer des textes bibliques et des livres de prières anciens, tenir compte des temps liturgiques, et correspondre aux gestes et aux contenus d’une célébration.

Un deuxième principe, nous rappelle Benoît XVI, qui doit la caractériser, est la beauté des formes, raison pour laquelle la musique sacrée doit être « un art authentique », imprégnée de dignité et de beauté capables d’introduire dans les Saints Mystères.




  • Il y a donc un impératif de qualité.
  • Donc un impératif de travail et de formation.



    Ainsi, il y a des chants dont la fonction est d’accompagner un rite, comme l’antienne d’entrée ou les deux chants liés à la communion (fraction et procession).
    Certains chants, au contraire, constituent en eux-mêmes le rite, comme le psaume responsorial ou le trait, textes scripturaires solennellement cantillés en réponses aux lectures : il n’y a aucune action, aucun mouvement pendant qu’on les exécute. Il en va de même avec les hymnes comme le Gloria ou le Te Deum.
    Enfin il y a des chants dont le lien avec la liturgie est extrêmement ténu. Ils ne sont qu’une sorte de musique religieuse d’ambiance, comme l’offertoire.
    Cet enracinement rituel est déterminant pour le choix des textes et pour la composition musicale.
    Daniel SAULNIER - Mémoire de synthèse - 2016



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